Peggy Reboul est née en 1972 dans la région parisienne. Tout d’abord enseignante et artiste plasticienne, elle s’est intéressée à l’interdépendance des êtres vivants, qu’elle n’a cesser d’exprimer dans son art. Après un AVC à 40 ans, elle s’est interrogée sur le langage et s’est découvert des capacités intuitives et médiumniques. Elle s’est ensuite formée à l’agroécologie, la permaculture, la gemmothérapie, les soins énergétiques, la géobiologie, et continue aujourd’hui ses explorations avec la physique quantique et la communication intuitive avec les animaux. Elle est l’autrice de Consciences animales – Communiquer avec le vivant (2021), Ces animaux qui n’en sont pas (2023) et plus récemment de Diète de forêt (2024), tous parus chez Mama Éditions. Dans ce troisième livre, Peggy raconte comment elle a un jour décidé de se mettre au vert pour retrouver de la clarté d’esprit et faire le point sur sa vie. Une diète en forêt accompagnée par Marie Huet lui a permis de revisiter son passé grâce à une énergie de lumière divine.
◆ Diètes de forêt
Les diètes de forêt, ou quêtes de vision, chez les Amérindiens et les peuples d’Amazonie sont des pratiques spirituelles pour se connecter à la nature, aux esprits et aux ancêtres. Chez les Amérindiens, ces pratiques impliquent des jeûnes, des prières et des cérémonies de purification en nature. Les participants jeûnent, méditent et prient pour recevoir des visions, puis les interprètent avec l’aide d’un chamane. Chez les peuples d’Amazonie, les quêtes utilisent des plantes psychotropes comme l’ayahuasca pour induire des états modifiés de conscience. Sous la supervision d’un chamane, les participants consomment la boisson sacrée, reçoivent des visions guidées par des chants sacrés, et bénéficient de conseils spirituels et de guérison. Ces pratiques visent toutes à la guidance spirituelle, à la guérison et à la connexion culturelle.
◆ Guérison et messages
Suite à un épuisement mental et émotionnel, Peggy s’offre six jours de diète de forêt dans la région du Tarn : « C’est un type de retraite exigeant, qui s’inspire de la diète de plante sacrée amazonienne. (…) La diète de forêt ici reprend les grandes lignes de ce rituel sacré, mais s’adapte au profil et au tempérament occidental ». Dès le début de l’expérience, elle reçoit des visions qui lui indiquent les moments de sa vie, actuelle ou de vies passées, à nettoyer et cette diète la renvoie à la sacralité des plus petits instants mais aussi à ses peurs. Dormir en forêt place chaque être humain dans le plus grand dénuement, seul face aux peurs primaires. Peggy est un être sensible, et elle se livre avec une sincérité bouleversante tout au long de son long voyage intérieur : « Un cauchemar que je fais régulièrement me revient. J’ai la sensation d’arriver sur Terre, sans savoir pourquoi, et je découvre avec stupeur que je suis humaine ». Elle reçoit tout d’abord, les messages d’une alliée, une fée, Féla qui lui rappelle les limites de son propre corps et l’invite à se souvenir de sa multidimensionnalité. Elle revisite son histoire personnelle depuis le commencement : « Les angoisses de ma mère ont rythmé mon enfance. Le danger était omniprésent aux yeux de cette femme. Plusieurs fois par jour, elle s’écriait « Attention ! » pour une raison ou pour une autre. Mon frère et moi avons été biberonnés à la peur ». Ce voyage végétal durant lequel le temps s’étire, l’amène à questionner ce qui constitue la vie moderne : le bruit, l’agitation, les objets connectés, l’électronique. Chaque instant est savouré : le repas, la toilette qui devient « un moment de grâce intemporelle« , le sommeil et les rêves… Cette parenthèse ressemble à une retraite Vipassana pendant laquelle le hêtre, le chataignier, le houx et le chêne lui délivrent leur sagesse et la reconnectent doucement à la totalité de ces capacités intuitives. Au cours de ce voyage, plusieurs animaux la contactent, tantôt pour l’éveiller, tantôt pour la soutenir dans les nombreux passages difficiles durant lesquels son corps est bruyant, douloureux, inflammé. Le sixième jour, comme une bénédiction, elle reçoit la protection et la mémoire du condor. Peggy nous offre la chance de comprendre en quoi consiste un puissant nettoyage de forêt et nous confie avoir mis plus de trois semaines à s’en remettre… Elle se sent aujourd’hui : « comme une libellule qui virevolte en tous sens », profitant ainsi de la joie retrouvée !
Alors que nous sommes secoués par tant de bouleversements, tant d’agitation, bombardés d’images, de sons et d’informations…. n’est-il pas l’heure de s’évader dans la grande « cathédrale végétale » qu’est la forêt afin de recouvrer nos mémoires, personnelles, intimes et collectives ? Dans la préface du livre de Peggy, Laurent Huguelit rappelle que : « On ne peut pas guérir sans se souvenir, car se souvenir, c’est accéder à la vérité. Et vous vous souvenez probablement (humour forestier) de ce qu’à dit le seigneur Jésus : « Et la vérité vous libèrera ! » ».
« Je ne suis qu’une poussière d’étoiles qui expérimente la conscience du coeur, à travers la matière sur Terre. (…) Je ne suis que l’émanation de la source originelle. », Peggy Reboul, ext. Diète de forêt
Jessica Baucher
+ Crédit photo en tête d’article : @Pixabay
Pour aller plus loin…
– Le site personnel de Peggy Reboul
– Les autres livres de Peggy Reboul
– Les livres autour du chamanisme publiés par Mama Editions
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